3 juin 2007
Comme un rayon à la dérive
Une île avec sa forêt sombre,
un grand corps étendu
où la lumière pose ses mains invisibles.
Un oeil surpris à désirer
des sentiers naissants, des chambres heureuses.
Une phrase qui invente sa vision,
son mûrissement, ses gouffres, ses rumeurs,
et toi qui traverse des ponts interminables.
Lionel Ray (1993), Comme un château défait, Gallimard
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