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27 mars 2009

Mille minuits d'Imilchil à midi

imilchil0024imilchil0004Au début des années 80, cela fait bien plus qu'un quart de siècle, j'avais effectué ma première virée au moussem dit des fiançailles d'Imilchil  . Voyage en 4L et dans mon sac à dos un boitier Nikon FM et quelques films inversibles. Je viens  d'ouvrir les archives photographiques des voyages et d'examiner de près l'état des diapositives pour me rendre compte de deux choses: 1- que le temps avait fait son oeuvre et que certains clichés ont bien souffert et 2- que les paysages de fin d'été dans cette région du haut Atlas étaient arides et bien chargés de poussière...Rien à voir donc avec les images récentes aux cimes enneigées , aux lacs bien pleins d'eau et aux parcelles cultivées éclatantes de verdure (voir ici ).

Nous avions marqué une halte thé dans le seul café  donnant sur la place d'Imilchil. A l'intérieur, il y avait cette peinture murale représentant des lions de l'Atlas. Elle rappelle à s'y méprendre le lion qui figure sur une fameuse boite d'allumettes marocaine et qui comportait sur son dos une incitation à consommer marocain : " En utilisant les produits marocains, vous contribuerez à l'économie du pays".

A ce propos, notre contribution était garantie car ces fameuses allumettes made in Morocco refusaient le plus souvent de s'enflammer et faisaient en bonne place partie des 12 travaux de Superman : " Moi, le métier que j'aurais voulu exercer, c'est celui de Superman. Mais pas au Maroc, parce que Superman n'a aucune chance de réussir sa vie chez nous. Pourquoi ? Réfléchissez un peu: Superman débarque au Maroc et clame devant le peuple : " C'est moi le plus fort, je peux tout faire! Absolument tout!" N'importe quel Marocain pourrait lui répondre : " Si c'est vrai que tu es Superman et que tu peux tout faire, retire d'un seul coup le couvercle d'aluminium d'un danone et sans te mettre de yaourt velouté plein les doigts; arrache un sourire à l'agent de réception d'un hôtel et essaie de ne pas rugir de colère quand le même hôtel t'aura présenté la note de frais de téléphone; obtiens la flamme d'une allumette en frottant du premier coup le grattoir de la boite, et sans te brûler le bout du doigt; démarre au feu vert avant d'entendre le klaxon de la voiture qui se trouve derrière toi; parcours six mètres de trottoirs sans rencontrer un seul crachat, ou un mendiant; dis-nous la couleur des cheveux de la femme d'un barbu; trouve-toi un travail avec un diplôme de l'université de Tétouan; essaie de voyager avec un passeport marocain; empêche les prix de se transformer en fusée à l'approche du ramadan; déniche-moi un touriste à Tanger; cherche une calculatrice japonaise plus rapide qu'un épicier soussi; un camionneur qui mérite son permis; un policier obèse; un gendarme squelettique; un étudiant qui sait pourquoi il est en grève; un syndicaliste démocrate; un immeuble sans linge au balcon; un concierge consciencieux et travailleur; une chanson égyptienne qui réveille; un mouton à l'âge de la retraite; une eau minérale qui est plus qu'une eau de table; un assureur qui indemnise aussi vite qu'il encaisse; un syndic d'immeuble qui fonctionne; un chanteur marocain qui affectionne les marchands  de cassettes;  un cadre supérieur qui ne méprise pas son patron et inversement; un chirurgien qui ne dit pas: c'est grave, il faut opérer tout de suite; un mécanicien efficace et ponctuel; un coiffeur dépourvu de l'instinct de conversation." (Lotfi Akalay, Jours tranquilles à Tanger, 2000).

Rappelons après cette petite parenthèse humoristique, qu'il y a fort longtemps que le lion de l'Atlas n'est plus de ce monde. Seule sa dépouille fantomatique et inconsistante traîne un peu entre les pieds des joueurs de l'équipe de foot nationale dont le pseudo est justement "les lions de l'Atlas"...J'avais déjà évoqué cette question ici  et  .

imilchil0028imilchil0026A l'époque, il n'y avait ni auberge, ni gîte, ni hôtels construits en dur. Les seules installations pour accueillir les touristes étaient ces tentes bleues que l'on voit sur certaines images. Nous avions bivouaqué à la belle étoile. Comme on le voit bien, les banderoles aux couleurs nationales quadrillaient et estampillaient l'espace festif. Il était impossible, en dehors des touristes arborant un imposant matériel photographique, de s'approcher de la scène centrale où se produisaient les troupes d'Ahidouss.

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Pour l'occasion, on avait rafraîchi d'une nouvelle couche de teinture verte la boule à zéro du marabout sidi Ahmed Oulmghenni.

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Les camions Ford rouges étaient les vrais dromadaires motorisés des pistes. Ils permettaient aux différentes tribus d'affluer vers le moussem qui est avant tout un lieu d'échanges commerciaux. Aujourd'hui encore, ces véhicules continuent à rouler leurs bosses le long des routes, des pistes et des cols de l'atlas.

Dans cette manifestation, le plus intéressant à mes yeux demeure encore aujourd'hui la vie qui anime les différents souks.

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22 mars 2009

Virée dans le haut Atlas : épisode 9

P1120067P1120065Voilà, c'est l'épisode qui signe la fin de cette virée. Car il est venu le temps de retourner au bercail et au travail.  Dès  la sortie de Zaouit Cheikh, le paysage s'assagit. Le moyen Atlas est plus vallonné et les cultures n'hésitent pas, tant que faire se peut, à prendre d'assaut les pentes des collines...Les terres sont bien ocres, le vert de la végétation et des cultures  domine le paysage et l'eau abonde dans le barrage Ahmed El-Hansali !

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P1120081Sur la vitre latérale du véhicule, la trace séchée d'une éclaboussure  de forme spermatozoïdale m'interpelle avec insistance! Est-ce le fantastique visage de la réalité ?
P1120092Un large éventail de doums se détache au premier plan. Tout au fond, on devine les premiers signes avant-coureurs de la ville de Khénifra  dont le rouge-ocre des premières habitations commence à percer à travers le jeu d'ombre et de lumière qu'impriment  au paysage les  mouvements  rapides des nuages...

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P1120102P1120103Une petite note colorée supplémentaire commençait à s'imposer dans le champ de notre vision : la moutarde sauvage était déjà en fleurs!
A l'entrée de la ville, un signe ne trompe pas! C'est la présence massive des cigognes qui ont
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P1120106 définitivement élu refuge à proximité de la décharge. Ces oiseaux ne forment plus un peuple migrateur!
J'avais pris le petit sentier qui mène vers elles.En m'approchant, elles se sont envolées.

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P1120115P1120118Un peu plus tard, la route rectiligne défilait  pendant un long moment en longeant le Ranch Adarouch spécialisé dans l'élevage de bovins. En une petite semaine (à l'aller, nous étions passés par là), le paysage avait bien changé et les bas-côtés ont été littéralement pris d'assaut par les fleurs!

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P1120148 P1120141Arrivés à  Boufkrane, petite ville escale pour les routiers et dont l'oued de même nom traverse Meknès, nous avons marqué une petite pause déjeuner. Menu couru d'avance: salade, grillades , pain et eau thermale!

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20 mars 2009

Virée dans le haut Atlas : épisode 8

P1120016P1120017La boucle est quasiment bouclée. Arrivée en fin d'après-midi au gîte d'Ourthane. Il a plu toute la nuit sans discontinuer . Au réveil, je suis descendu dans le verger. Toute la végétation était en fête: costumes d'apparat et  colliers de perles...Le soleil, timide, jouait à cache cache avec des nuages de plus en plus enhardis.
P1120018P1120020A un moment, j'ai senti qu'il se passait quelque chose dans le rendu subtil et fragile de la lumière matinale. Je me suis précipité sur la terrasse du gîte qui offre un point de vue panoramique sur la plaine. J'ai appelé Gérard à la rescousse! Lui, il est bien armé pour capter ces fééries fugaces et (é-)mouvantes: un boitier Canon 5D Mark II doté d'un capteur plein format 24 X 36 !En plus, il est adepte de la HDR ! C'est-à-dire qu'il opère systématiquement en bracketing en vue de fusionner de façon optimale les 3 épreuves.  Il a eu la gentillesse de m'envoyer une image réalisée selon ce procédé et je me permets de la partager avec vous :

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Copyright : Gérard Bayssière

P1120026P1120025Mais rassurez-vous, je ne suis pas resté les bras croisés devant ce Goliath de 21 millions de pixels! En général, avec mon tout petit appareil compact numérique, je réussis tant bien que mal à donner le change! Voici quelques images réalisées sur le même sujet (grand angulaire de 17 millimètres, bracketing et High Dynamic Range en moins!).

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P1120059Mais il fallait quand même nous défaire à contrecoeur de tant de beauté car une longue route nous attendait. Pour rejoindre Fès, nous avions décidé  de passer par Khénifra, Mrirt et Meknès. Les images de ce trajet alimenteront le dernier épisode!





17 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 7

P1110949P1110947Le voyage tire pratiquement à sa fin. Ce septième épisode couvre l'empan spacio-temporel entre Aghbala, Ksiba et Zaouit Cheikh. Nous étions conviés à déjeuner dans une petite ferme située à une quinzaine de kilomètres d'Aghbala. Sur place, il y avait deux chantiers menés de front: d'un côté on parachevait la construction d'une maison d'habitation et de l'autre, on creusait des trous pour planter deux mille pieds de

P1110950P1110952plusieurs variétés de poiriers. Après le café, nôtre sympathique hôte (lui aussi mordu de photographie) nous a demandé de le suivre pour aller voir deux curiosités : deux arbres qui évoquent sous un certain angle une autruche et une falaise qui contient des sculptures naturelles zoomorphes (lion, singe, ours...etc.).
  Quand nous avons repris notre route, le ciel commençait à s'assombrir en devenant menaçant et l'orage était dans l'air. Une lumière propice à la photographie m'a fait regretter d'avoir laissé tout mon attirail photographique (boitiers 24X36, objectifs lumineux, trépied...etc.) à la maison! Mais bon, pour les besoins du blog, le petit compact numérique a un rendu tout à fait honorable!

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Quelques kilomètres plus loin, une couche ouatée de brouillard commençait à estomper les contours du paysage. Nous étions au niveau de la petite localité de Moulay Yacoub. (Mais ici, il n'y a aucune source thermale chaude et soufrée contrairement à la station qui porte le même nom et qui se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord ouest de Fès.)

A l'avant plan, il y avait un jeune laboureur qui retournait la terre au moyen d'une araire tirée par deux ânes: une figure archétypale mille fois vue et revue tout le long de notre périple (mais des tracteurs sont visibles de temps en temps). Tout le long de la route, il y a d'immenses lacs de pluie qui se sont formés à la faveur des dernières et fort abondantes précipitations.

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Quand nous avons déjeuné à la petite ferme d'Aghbala, j'ai été attiré, vous l'imaginez bien, par tout un bric-à-brac propre à tous les chantiers en construction. Je réserve ces séries pauvres à des publications dans l'espace de Too Banal où une première série vous y attend déjà!



15 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 6

P1110829P1110825Après le petit lac de Tislit, nous avons entamé la montée vers le col. Ascension aisée car la route est goudronnée et bien entretenue. Au débouché sur le col, nous avons été saisis, fascinés et sous le charme d'une voix féminine, aérienne, aux cordes vocales puissantes et qui chantait en berbère: "Dans les montagnes de l’Atlas, qui s’étendent sur une vaste superficie du territoire du Maroc avec une diversité qui donne des complexes aux géographes et aux ethnographes, c’est tellement vaste et complexe, les chants et les rythmes sont au quotidien souvent les relais privilégiés des gestes du travail : labeur, moisson, vannage, moulage, cuisson du pain, toison, construction, montage d’une tente.... "(lire la suite ici).

Ce chant a cappella auquel faisaient échos toutes les cimes environnantes,  nous parvenait depuis l'adret de la montagne. En fait, il s'agissait de quatre femmes qui montaient avec leurs  chargements sur le dos.

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P1110837Nous avons échangé quelques paroles amicales. Elles sont allées un peu plus loin de l'autre côté de la route, elles ont déposé leurs sacs et elles sont revenues nous parler. D'entrée de jeu, elles nous ont fait comprendre qu'elles ne cherchaient ni argent ni fruits ni bonbons mais juste casser la routine en parlant un peu avec nous. La plus jeune, la vingtaine (mais qui paraissait bien usée pour son âge) nous a expliqué qu'elles descendaient dans la vallée chercher de l'herbe pour nourrir les troupeaux restés sur les hauteurs et qui ne sortaient plus en raison de la neige.
Nous n'étions pas loin de la journée du 8 mars. Et cela nous a rappelé la rude vie et les peines au quotidien de la femme berbère. Tout le long de ce voyage, la beauté des paysages ne pouvait passer sous silence la condition de ces femmes qui triment à longueur de journée dans les champs, à ramasser du bois, à laver le linge dans la rivière...en plus de toutes les tâches au foyer...Dans l'Atlas, Sisyphe est incontestablement une femme.

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P1110851Notre ami Gérard n'en revenait pas de les voir débouler les pentes abruptes avec une aisance extraordinaire! Il n'en revenait pas de les voir chanter en dépit de leur dur labeur. En fait, les paroles de leurs chants décrivent sans détour l'enfer de leur sort...Cela ne va pas sans rappeler certains poèmes  poignants de cette grande poétesse de la Tassaout qu'est Mririda N'Aït Attik

Après le col, le paysage a radicalement changé. Les arrêts photos s'étaient multipliés car la palette des couleurs qui s'offrait à nos yeux coupait le souffle.

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Arrivés au niveau de la rivière, celle-ci était gonflée et chargée des alluvions ocres arrachées par un orage lointain. Les maigres cultures s'accrochaient à la moindre parcelle gagnée sur ses méandres.

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13 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 5

Après Agoudal, nous avons repris notre route pour rejoindre Imilchil. Ce centre administratif a son nom rattaché au célèbre moussem des fiançailles qui est devenu tout récemment le "festival des cimes". Je ne reviendrai pas sur les mythes et les légendes qui se sont cristallisés tout autour et en particulier à propos des deux lacs qui se trouvent à sa proximité. J'ai assisté pour la première fois à ce moussem au début des années 1980. Depuis, il s'est un peu galvaudé et perdu de son authenticité. Je dois posséder des centaines de diapositives qui attendent d'être scannées...Ce sera pour une autre fois.

P1110705Imilchil est un centre administratif qui ne représente en soi aucun charme particulier. Les habitations et les locaux administratifs sont construits en dur et en béton. La raison de notre arrêt était dictée par le désir de  prendre une chambre d'hôtel qui offre un peu de confort, une douche chaude et surtout de revoir Bassou. Voici les premières images d'imilchil que j'ai faites à mon réveil depuis ma chambre:

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P1110709Une chose importante à signaler : il existe depuis peu à la sortie d'Imilchil une station service toute neuve sous l'enseigne Inova.  On y trouve de l'essence sans plomb. A ce propos, je me rappelle que dans les années quatre-vingts, c'était le croissant et la bannière pour se procurer de l'essence. On l'achetait dans des bidons! Bref, tout cela pour dire qu'il ne faut pas désespérer du progrès...
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Après un bon petit déjeuner, nous avons décidé de faire respectivement un petit saut du côté des lacs Tislit et Isli.

Le premier petit lac était d'un calme propice à toutes les réflexions et son eau d'un bleu ébleustouflant ! En voici en images un petit tour forcément incomplet:

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P1110740Ce circuit des lacs n'a pu être terminé car l'état de la piste ne le permettait pas. En effet, à peine engagés sur quelques kilomètres pour atteindre le grand lac d'Isli, un berger nous a interpellés pour nous signifier que la piste était impraticable. La veille, un 4X4 s'était embourbé et il a fallu  aller chercher un tracteur pour le tirer de son enlisement...Nous avons donc rebroussé chemin,ce qui nous a permis de faire d'autres photos des environs du premier lac avec une lumière bien différente de celle du matin.

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10 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 4

P1110515P1110529L'épisode 4 sera consacré à la remontée du canyon. Les arrêts photos étaient nombreux car nous ne savions plus où donner des yeux et de la tête! Les petites parcelles cultivées qui longeaient de part et d'autre la rivière ressemblaient à un tapis en fleurs. A un moment, la route surplombe le marabout Sidi Yahya ou Mousa. C'était dimanche et les écoliers avaient école. Passage par Assoul avant d'entamer le col de Tizi Tirhehouzine. A hauteur de ce col, un petit café fermé dont les portes peintes sont une véritable galerie à ciel ouvert! J'ai même découvert une voiture gravée dans la pierre! Arrêt déjeuner à l'auberge de Brahim au magnifique village d'Agoudal qui a su garder son cachet (en dépit des poteaux électriques qui gâchent le paysage mais l'électrification est une bénédiction pour la population de ces rudes contrées éloignées).

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8 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 3

P1110500P1110501Nous sommes arrivés dans la vallée d'Amellago au milieu de l'après midi du 28 février. Nous  avons dépassé le village d'Ayt Ayyoub (situé à peu près à 4 kilomètres à l'ouest d'Amellago) afin de bénéficier des derniers rayons du soleil pour effectuer les premiers repérages photographiques dans le canyon qui enserre l'oued Gheris. A la tombée du jour, nous avons rebroussé chemin pour rejoindre le gîte de Moha Ousri. Accueil chaleureux comme il se doit. Il y avait une dizaine d'allemands qui finissaient de décharger les porte-bagages de leurs vélos mais pas un seul touriste marocain en vue...
Après un savoureux dîner composé d'une inoubliable soupe aux légumes (avec des fèves fraîches entre autres) et un tagine...etc., nous avons rejoint nos chambres respectives afin de nous mettre au lit car notre décision était prise de nous réveiller avant le lever du soleil.

Au réveil, nous avons commencé par monter sur la terrasse du gîte pour apprécier les environs :

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Entre temps, Moha nous avait préparé un peu de café chaud. A peine le breuvage noir avalé, nous nous sommes précipités pour aller nous perdre le long des séguias,  des berges de la rivière, des vergers et des arbres fruitiers en fleurs...

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Comme on le voit sur la dernière image, les villageois ont placé des sacs remplis de gravier et de sable afin de permettre le franchissement de la  rivière d'une berge à l'autre. Ce système est communément adopté dans toute la région.

P1110479Le soleil gagnant en altitude, nous avons décidé de remonter vers le gîte afin de prendre notre petit déjeuner et de décider de la suite de notre périple. Mais avant cela, nous avons fait un dernier tour du côté des habitations. A ma grande surprise, j'ai relevé que les portes étaient encore dotées de serrures en bois. Cela n'a pas manqué de me rappeler celles que j'ai connues dans la maison de mon grand père maternel dans le pré-Rif. Cela dit, de plus en plus d'habitation optent pour des portes en fer avec une serrure métallique. Dans le secteur des activités artisanales, les ferronniers ne chôment pas dans leurs ateliers.

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De retour au gîte, Moha nous a prévenu que des intempéries violentes étaient prévues sur le secteur en fin de journée. Cela a précipité notre décision de rejoindre  par la piste et à la faveur du beau temps Imilchil...

Mais en attendant le prochain épisode, je vous sers à voir quelques images du gîte :

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Cliquez sur chaque image pour la voir en grand.

P.S.: L'ouverture du  lien vers le gîte  me semblant incertaine, je vous indique le téléphone (00212 535589794) et le GSM (00212 671937757 ) et l'adresse mail du gérant : moha2_ousri@yahoo.fr ou encore : mohatje@hotmail.com



7 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 2

Après une nuit au gîte d'Ourthane, nous avons décidé de rejoindre Amellago via Rich en empruntant la R 503 qui passe par Azerzou, Aghbalou-n-Serdane, Boumia, Zeïda et Midelt. Au départ, le ciel était nuageux et me rappelait tout bonnement une charte de gris. Mais cette tendance n'allait pas tarder à s'esquiver pour faire place nette à un soleil radieux. A vrai dire, nous avons bénéficié tout le long de cette virée d'un temps magnifique! L'hiver a ses avantages. La terre se révèle belle dans sa nudité,  les arbres respirent la propreté, les couleurs sont saturées à souhait...Tout le contraire de l'été où l'intensité de la lumière se conjugue avec la poussière pour écraser les paysages et estomper l'éclat des couleurs...Tout le long de notre parcours, les verts et les ocres étaient ravissants de tendresse. Je vous laisse apprécier les images de ce second épisode.

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P1110332A un détour de la route, Houssa nous invite à un arrêt pour admirer le paysage qui s'offrait à nos yeux en précisant :" Cette petite  maison que vous voyez à droite au premier plan de la colline  est celle que M.P. rêve d' acquérir pour sa retraite..."


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P1110364A peine arrivés à Midelt, nous nous sommes lancés à la recherche d'une petite gargotte pour répondre à l'appel de nos ventres qui commençaient à crier famine. Nous avons opté pour des tagines de chevreau ou d'agneau. Le lieu ne paye pas de mine mais la nourriture était délicieuse.  Et pour respecter la tradition, nous avons fini par déguster un thé à l'absinthe.

Les clichés qui suivent donnent une petite idée du décor de ce restaurant populaire!


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En quittant Midelt pour atteindre Rich, le paysage gagne en désertification. Les terres sont moins riches. Et le souffle du désert se fait sentir.

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Arrivés au croisement qui permet de choisir de continuer vers Rachidia ou de bifurquer à droite vers Rich, nous avons pris le temps de nous arrêter pour prendre un café dans l'air de repos d'une station service. Ne raffolant pas de café (en dehors de celui que je prépare chez moi), j'en ai profité pour aller glaner quelques images tout autour!

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La traversée de Rich s'est faite sans encombres. Nous avons continué notre route en direction d'Amellago où coule pas loin l'oued Gheris. La nuit nous l'avons passée dans le gîte de Moha qui se trouve à Ayt Ayyoub.

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Cliquez sur chaque image pour la voir en grand.



5 mars 2009

Virée dans le haut Atlas: épisode 1

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Pour des raisons de gestion du temps, je n'ai pu assister à la troisième édition du festival Mer et Désert de Dakhla. La solution de rechange qui a été adoptée est une virée dans le haut Atlas. C'est cette petite escapade que je compte vous décrire en images au fil des jours qui vont suivre. Mais commençons par le commencement.

P1110109Partis à deux de Fès (Gérard Bayssière et votre serviteur), nous avons rejoint notre point de ralliement : le gîte de Ourthane situé dans la région de Zaouit Cheikh. Après une brève mise à jour culinaire et un excellent verre de thé, nous sommes allés marcher sur les hauteurs et admirer des paysages saturés de vert (il a bien plu durant les deux premiers mois de l'année comme le montre le tableau accroché au gîte). Je vous donne à voir la série d'images faite à cette occasion. C'est du brut de décoffrage! Il n'y a aucun alibi artistique. Vous aurez droit pêle-mêle aux arrêts sustentation, aux pauses thé ou café et autres urgences...

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P1110300De retour au gîte à la nuit tombée, le feu crépitait dans la cheminée! Nous avons dîné (au menu: un couscous aux herbes de l'Atlas spécialité de Mouna) en compagnie de deux géologues, d'un historien et d'un spécialiste de toponymie. Autant vous dire que la discussion était plus que passionnante! La suite dans les prochains épisodes...Et n'oubliez pas de cliquer sur les petites images pour élargir le champ de votre vision!

Meredith_MonkPour l'accompagnement musical, j'ai choisi de vous faire écouter des plages vocales de l'artiste Meredith Monk. Toutes issues de son CD : Atlas.





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