14 septembre 2006
Déserrances
Sahara ! Quelle éblouissante percée ouvre ces trois syllabes
arides et comme haletantes
dans notre horizon de sédentaire !
Quelle vertige de lumière, d'espace et de silence !
Quel allègement déjà de nos étroites contraintes !
Quelque chose d'obscur a frémi soudain
au profond de notre inconscience,
un instinct qui ne veut pas être analysé
ni discuté et qui est peut-être
une survivance ignorée des temps où l'homme
était partout un errant...
Odette de Puigaudeau