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30 avril 2009

Sur les traces d'André Gide et de Henry de Montherlant

P1130300P1130335C'était le 5 avril dernier. Le séjour de Pierre tirait vers sa fin. Notre dernière virée ensemble allait se faire à proximité de Fès. A une vingtaine de kilomètres justement. Nous avons effectué une boucle qui passe par la fameuse station thermale de Moulay Yacoub, continue sur les villages (douars) Jouaber, Es-Sebt et Mikkes en longeant les cours d'eau de Oued Lmaleh (la rivière salée) et Oued Mikkes (voir tracé en vert sur la carte).

carteNous avons débarqué à Moulay Yacoub en début d'après-midi. Ce qui explique que l'activité était au ralenti! En raison de la torpeur de la sieste, il n'y avait relativement ni grande agitation ni bousculades  autour des échoppes qui longent les marches des rues construites en pente.

P1130304P1130302Dans un café, lieu par excellence où mes concitoyens se complaisent à assassiner  le temps, tous les regards étaient focalisés sur le petit écran d'une télévision où se déroulaient les péripéties d'un match de foot...J'ai été également frappé par le décor d'une petite échoppe spécialisée "musique" (cassettes et CD) . A quelques arpents de là, j'ai déniché, bien camouflés sur  des murs décrépis, les génies du lieu!  Pour le reste, voici une petite fiche info glanée sur le Net : "Les eaux chaudes de Moulay Yacoub sont de par leur minéralisation, leur température et leur débit, les plus importantes et les plus intéressantes du Maroc pour leurs vertus thérapeutiques. Il s'agit d'une eau hyperthermale, véritable eau de mer soufrée. Cette station connue déjà dans les années 30 accueillait André Gide et Henry de Montherlant. Elle est réputée pour soigner Les rhumatismes, certains eczémas, urticaires, cellulite, les névralgies et névrites (surtout la sciatique) affections chirurgicales osseuses, affections gynécologiques.

P1130305A quelques vingt kilomètres de Fès, au creux d'une vallée, parmi des montagnes dénudées d'un paysage lunaire, se cache le village sacré de Moulay Yacoub accroché à flanc de colline. Depuis des siècles les pèlerins viennent pratiquer leurs dévotions auprès des sources et des guérisseurs locaux. Au cœur de la ville au sommet d'une colline, se trouve le tombeau de Lalla Chafia, fille de sultan, qui selon la légende mourut désespérée parce que son père voulait la marier contre son gré. Les anges emportèrent le corps de la jeune vierge au sommet de la montagne qui domine Moulay Yacoub. Depuis, les pèlerins qui veulent exaucer un vœu, doivent à midi, gravir sans s'arrêter la pente qui mène à son tombeau.

P1130306P1130329Dans Moulay Yacoub , vous pourrez profiter des nombreuses échoppes , des bars et de l'ambiance vivante du village ; possibilité de profiter également du hammam au centre du village , juste à côté de l' hôtel .
Ce sont les Romains qui les premiers ont découvert les vertus des eaux thermales marocaines.

P1130312 P1130318La source de Moulay Yacoub malgré sa modernisation en station thermale, continue d'être un lieu sacré. Au cours de l'année les gens du bled viennent pratiquer leurs dévotions en pèlerins individuels, tandis qu'après les semailles du printemps et avant les labours d'automne, les tribus affluent en pèlerinage collectif, "Les Moussems".
Dans les temps anciens les vertus curatives de l'eau de Moulay Yacoub étaient attribuées à un magicien surnaturel et on assiste encore aujourd'hui aux pratiques millénaires du pèlerinage thermale. Antérieures à l'islam comme aux religions juives ou chrétiennes, ces pratiques doivent présenter quelque rapport avec le culte gaulois au dieu Borvo dont le nom laisse sa trace dans les stations thermales de La Bourboule, Bourbonne les bains, Bourbon-Lançy.
La station de Moulay Yacoub dispose de 2 stations thermales, la plus ancienne qui se présente sous forme de hammam et une plus récente qui dispose d'équipements modernes."

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Après ce petit bain sec, nous avons décidé de continuer notre petite route qui serpente au milieu des champs en fleurs, surplombe le tracé blanc du lit des oueds et les douars perchés sur leurs collines...

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P1130381Arrivés à un coude de l'oued Mikkes, nous avons marqué un temps d'arrêt pour admirer la devanture d'un atelier de mécanique. Nous avons ensuite rejoint la route nationale. La nuit commençait déjà à tomber...

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26 avril 2009

Tiguemmat à tire-larigot

P1130054P1130055Après un superbe pti-déj. au gîte d'Ourthane, vos trois compères se sont levés d'un pied ferme pour aller rejoindre sur les hauteurs la source de Tiguemmat. Mais avant cela, Célou a voulu confectionner des bouquets de fleurs histoire de ramener un petit parfum de campagne à la maison...

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A mes yeux, ce qui caractérise Ourthane, c'est le chant continu de l'eau dans les rigoles et les séguias.  Partout où vous mènent vos pas, la douce et mélodieuse mélopée de l'eau  berce les cellules ciliées  de votre oreille interne! Plusieurs sources alimentent ce petit coin de nature. L'eau est amenée directement dans les parcelles à irriguer par des canaux qui s'insinuent à ciel ouvert mais discrètement dans le paysage...Tout le long de ces voies liquides, on peut voir des troupeaux de chèvres qui s'abreuvent ou de temps en temps une femme vaquant à sa corvée de lessive...Seules les araignées semblent ignorer ce réseau aquatique et se contenter de la précieuse rosée matinale qui se dépose et s'attarde sur leurs toiles!

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La source de Tiguemmat jaillit directement du flanc de la colline. On a aménagé un bassin de retenue (récemment restauré) à partir duquel partent dans plusieurs directions une multitude de canaux d'irrigation. Ce bassin comporte une large partie ombragée en raison des frondaisons de figuiers qui surplombent la source. Une colonie de fougères y a également élu domicile...

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L'eau limpide et fraîche a un débit important. Le clair-obscur qui règne sur le premier bassin et  le jeu des réflexions n'ont pas manqué de m'interpeller.

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A la surface de transition où l'eau calmement retenue franchit le mur du bassin pour se déverser avec précipitation dans les différents canaux, j'ai relevé un jeu de réverbération susceptible d'alimenter une réflexion sur le principe de la permanence de l'invariant au sein de l'infinie variation...Cliquez ici pour voir un diaporama à partir des différentes images de cette mosaïque.

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23 avril 2009

Panorama pour un coquelicot

g_te_OurthaneNotre arrivée au gîte Ourthane (plein de monde) était synonyme d'une plongée merveilleuse  dans une nature enchanteresse! Célou et Pierre se sont illico lancés dans l'inventaire des variétés botaniques que recèlent les environs! Promenades au milieu des champs et des fleurs. Confection de bouquets. Improvisation d'herbiers...

Les deux nuitées au gîte nous ont laissé le temps de faire deux ballades (je préfère écrire "balade" avec deux ailes..., c'est plus poétique et tant pis pour l'orthographe!). La première avait pour but d'atteindre Tit n Ziza.   La seconde avait pour terme la source de Tiguemmat qui se trouve sur le territoire d'une fraction des Ayt çabd Nnour (qui fera l'objet d'un billet à part).

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P1120899P1120900A l'intérieur du gîte, surplombant le verger, la rangée des figuiers, les oliviers et les grenadiers...etc., les travaux de construction d'une chambre supplémentaire allaient bon train. Tout l'attirail du parfait maçon était  à portée de nos yeux: seaux divers, tuyaux, pelles, pioche, fil à plomb, sacs de ciments, sable, tamis...

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P1120968P1120969 Pour atteindre Tit n Ziza, la piste grimpe et longe deux montagnes enneigées : Boutarwa (2400 mètres) et son voisin Boumrar (1700 mètres). A leurs pieds, s'était formé un important lac de pluie: Ifered. Nous avons marqué une halte au hameau de Tit n Ziza où nous avons été invités par la sympathique famille Naciri à prendre un verre de thé accompagné de pain complet et de beurre  frais faits maison.

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P1130004P1130011A un détour du chemin muletier, à hauteur d'un petit marabout, trône comme un totem majestueux un magnifique tremble tout tatoué de graffiti dont les images viendront enrichir ma petite collection !

La petite halte chez la famille Naciri a été l'occasion après le goûter de visiter le verger familial. Ce petit tour m'a permis de photographier  très rapidement une installation qui s'apparente par sa forme à une sorte d'igloo et qui fait office de salle de bain. Elle est dotée d'un chauffe-eau à bois rudimentaire mais semble-t-il bien efficace. A l'intérieur, l'effet de serre  est doublement garanti car  en plus de la chaleur émanant du poêle, le plastique qui fait isolation augmente, sous l'effet du soleil, la température ambiante.

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Le retour s'est fait à la faveur des derniers rayons rasants du soleil. Une fois au gîte et bien installés autour d'un bon feu de cheminée, nous avons dîné d'une savoureuse soupe traditionnelle accompagnée d'un délice de dattes!...

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18 avril 2009

Réussite et mariage

P1120773P1120777Fin du séjour sur la côte atlantique! Nous avons  (Pierre, Célou et moi) levé l'ancre pour rejoindre les hauteurs du moyen Atlas. Tout le long des routes, à l'intérieur des terres, la nature explosait de mille couleurs à la faveur d'un printemps exceptionnel! Comme vous l'imaginez, les arrêts photos étaient nombreux!

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En fin d'après-midi, nous sommes passés par la petite localité de Bejaad qui se caractérise sur les plans culturel et cultuel par la tenue annuelle de son célèbre moussem consacré à son saint patron : "Des siècles durant, à l'occasion du moussem annuel de Bouabid Charki, des pèlerins issus de toutes les régions du Maroc y affluent en masse. En parallèle, mausolées et mosquées s'y multiplient à vue d'œil, à tel point que chaque ruelle abrite le tombeau de tel ou tel autre fils, descendant ou proche de Bouabid Charki. Une inflation de saints qui confine parfois au burlesque. Surtout lorsque l'on sait que même Sidi Othmane, le coiffeur personnel de Bouabid Charki, dispose de son propre mausolée. Telle est Bejaâd, une ville où le sacré est omniprésent, à chaque coin de ruelle et finalement au centre de la vie de ses habitants. Mais au-delà de ce mysticisme souvent envahissant, Bejaâd est également un centre culturel important. Dès sa création, la ville de Bouabid Charki se dote en effet d'une multitude de médersas qui fournissent au Maroc quelques-uns de ses plus éminents oulémas." (Source Tel quel. Lire la suite ici )
Nous avons été tout de suite attirés par la magie d'une lumière qui n'allait pas tarder à devenir chatoyante et qui magnifiait une constellation de mausolées et de marabouts.

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Une fois que nous avons regagné l'intérieur de ce site, mon attention fut attirée par le mausolée de Lâlla Oum Saâd. Sur le mur qui en constitue l'enceinte, les femmes ont inscrit avec du henné, couche après couche, à la manière d'un palimpseste,  tout un chapelet de voeux qui tournent grosso modo autour du mariage, du succès scolaire ou de la réussite dans la vie...etc. Cela me rappelle un peu les ex-voto suspendus dans certaines chapelles. Mais pour l'occasion, je n'ai que ces ex-fotos à vous offrir!


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Cliquez sur les images pour réaliser vos voeux!


14 avril 2009

Remontée au-delà du fleuve

Quand on arrive de Tnine Chtouka sur Azemmour, on passe sur l'un des ponts qui surplombe l'Oum Errabie. Jolie carte postale incontestablement! La médina suit le lit de la rivière le long de la rive gauche et rappelle un peu (en moins faste) la kasbah des Oudayas de Rabat à l'embouchure du Bou Regreg. Cela dit, dans le cas d'Azemmour, cette berge est prolongée par une forêt ce qui confère un petit aspect sauvage au paysage. Cela n'est pas pour me déplaire. Voilà en partie et sans prétention artistique les images prises  durant ce parcours.

P1120249P1120246L'eau de la rivière était chargée d'écume baveuse qui prenait et évoquait d'étranges formes accentuées par leurs ombres. Est-ce un signe de pollution ?  Ou le fait de la marrée montante ? En tout cas, cela était photographiquement du plus bel effet!

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P1120270P1120268Vu de loin, le paysage aquatique est saisissant! Vu de près, le promeneur reste souvent consterné par les objets divers qui sont jetés sur les berges sablonneuses ou encore dans la forêt qui les jouxte. Bidons, pots de peinture, chaussures en fin de course, boites de conserve, cannettes métalliques, bouteilles en verre ou en plastique...etc.

Bref, cela s'apparente à une poubelle  tenue à ciel ouvert! De toute évidence, mes concitoyens n'ont pas encore la fibre écologique. Et de ce côté-là, ce n'est pas demain l'éveil...

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P1120295Arrivés en face du dragueur échoué, la plage se développe sur des kilomètres et des kilomètres! C'est Haouziyya. La route qui y mène est actuellement coupée pour raison de travaux. En effet, on y construit quelques horreurs en béton pour la classe fortunée avide de résidences secondaires. Adieu côte sauvage!

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Cette longue bande de sable nous emmène tout droit sur El Jadida qui n'échappe pas non plus au rouleau compresseur des réalisations touristiques de luxe...Nous avons consacré une petite visite à la cité portugaise.

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P1120544P1120542La promenade tout le long de la citadelle qui domine la mer demeure un moment privilégié pour celui qui visite El Jadida. C'est un site très apprécié par la population et par les jeunes. Les graffiti fleurissent pour mon plus grand plaisir! Mais des phénomènes d'érosion naturelle ajoutent un charme fou à ces murs. A ce jeu-là, les oeuvres du temps l'emportent haut la main sur  celles des Hommes...


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La citadelle offre également un point de vue imprenable sur le cimetière juif tout blanc  érigé à proximité de l'océan ainsi que sur les quartiers avoisinants.

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P1120614P1120613Flâner du côté habité de la citadelle révèle l'envers du décor! Le flâneur attentif à l'état des choses ne peut que constater impuissant et la rage au coeur le délabrement avancé des façades, des maisons, des ruelles...etc. Dommage, car cette belle vitrine touristique est bel et bien brisée.

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Cette image, à gauche, avec ses rectangles noires numérotés me rappelle que les élections arrivent au triple galop! Les partis politiques vont pouvoir laver leur linge sale! J'espère que ce sera l'occasion pour eux de se réveiller au moins une fois de leur torpeur légendaire pour s'occuper un peu de ces quartiers insalubres qui menacent ruine...




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11 avril 2009

Allons souquer

Oui, je sais! Je viens avec ce titre de faire une double entorse au lexique et à l'orthographe du français! C'est qu'en arabe le vocable "souk" se prononce avec la consonne occlusive uvulaire non voisée [q] inconnue de la langue de Molière. En plus, c'est un terme que nous conjuguons comme un verbe ordinaire, là où le français recourt à l'expression "faire + x" (faire ses emplettes, faire son marché, faire son souk, faire les puces...etc.).

Bref, si vous êtes un jour à Azemmour et que vous ne répugnez pas aux bains de foules,  ne ratez sous aucun prétexte le grand souq hebdomadaire qui se tient tous les mardis. C'est un souq tout ce qu'il y a de populaire! Oubliez vos cartes bancaires et n'y cherchez pas le luxe, les vitrines scintillantes, les enseignes qui clignotent et les néons multicolores...C'est l'anti-grandes surfaces et autres hypermarchés clinquants de la société de sur-consommation!
Voici un petit échantillon d'images faites à la sauvette,  cadrages au pifomètre sans porter ostensiblement l'appareil à hauteur d'oeil...

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9 avril 2009

Flânons encore un peu...

P1120660P1120670Oui. Absolument. Prenons encore le temps de déambuler et de flâner dans les ruelles de cette petite cité attachante qu'est Azemmour. La lumière matinale est complice et il y a de la joie dans l'air. Les enfants sont encore en vacances. Et nous, nous avons encore une journée devant nous avant de rejoindre les hauteurs du moyen Atlas...
Depuis peu, Pierre est rentré au bercail. Un petit mélange d'images vous attend désormais dans son espace : ici

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P1120674Dès le petit matin, le petit peuple des marchands ambulants circule dans les ruelles. J'aime particulièrement le poissonnier. En raison du fait qu'il est également apprécié de tout un cortège attitré de chats  alléchés par l'odeur du poisson frais et qui traînent à proximité de sa charrette! Nous les croiserons plusieurs fois tout le long de notre chemin hasardeux!


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Moi, j'ai jeté mon dévolu sur un poisson stylisé que j'ai relevé sur une porte  noire couverte d'incisions. J'ai été également interpellé par un graffiti mural qui présente la particularité de transcrire en arabe le prénom de son auteur  (Hassan).

HassanCe dernier a  sciemment joué sur l'inversion du graphème de la consonne médiane  [s]. Cette astuce fait ressembler cette signature à une sorte d'animal (chat ou chien ?) qui traîne sur ses courtes pattes:

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P1120700P1120746Pour le reste, ce sont les enfants les véritables maîtres des rues : jeux multiples improvisés, curiosité aiguisée, courses incessantes et insouciance à toutes épreuves! Mais cette débordante joie de vivre  ne peut donner le change! On ne peut en les observant de près fermer les yeux sur la liste ouverte des manques dont souffrent ces jeunes des ruelles étroites...


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N'oubliez pas de cliquer sur chaque image pour la voir en grand

Dans la même veine, vous trouverez un diaporama sur les enfants d'Azemmour ici .

8 avril 2009

Quelques jours de bonheur

P1120289Les épisodes qui vont suivre seront consacrés à ces quelques jours de bonheur indicible passés en compagnie de Pierre qui est venu nous voir! Une rencontre intense et chaleureuse qui a consacré une amitié  plus que heureuse...
Pierre est arrivé le dimanche par un temps pluvieux.  Nous avons décidé de changer nos plans en fonction des aléas de la météo. Les routes du Sud étant impraticables, notre choix s'est porté sur la côte atlantique. Dès le lundi matin, nous avons illico rejoint Azemmour. Nous avons flâné dans les ruelles étroites de cette vieille cité où les dernières pluies ont fait beaucoup de ravages! Le nombre de maisons  tombées en ruine s'est incontestablement accru. Nous avons également longé le fleuve Oum Errabie jusqu'à son embouchure signalée par le
dragueur de Lalla Aycha. La petite sélection photographique qui suit est le produit de cette déambulation. Le parcours de la muraille qui ceinture la médina révèle encore et toujours un indescriptible bric-à-brac

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P1120398A l'instar des autres cités marocaines, les vieilles ruelles d'Azemmour grouillent de vie et de jeunesse! Les enfants, garçons et filles,  courent dans tous les sens et inventent mille jeux de fortune...Leur présence enjouée ajoute une petite note vivante aux multiples fresques peintes, sur pas mal de murs et  de coins de rues, par de jeunes artistes en herbe ou signées par des artistes reconnus.

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P1120412Une suite sera donnée à cette série au prochain épisode. Il y aura également les images de la remontée du fleuve et celles faites à la faveur du souk hebdomadaire qui se tient tous les mardis dans cette petite ville d'Azemmour fort attachante!

En attendant, je vous souhaite une merveilleuse semaine baignée de lumière...



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