Virée dans le haut Atlas: épisode 7
Le voyage tire pratiquement à sa fin. Ce septième épisode couvre l'empan spacio-temporel entre Aghbala, Ksiba et Zaouit Cheikh. Nous étions conviés à déjeuner dans une petite ferme située à une quinzaine de kilomètres d'Aghbala. Sur place, il y avait deux chantiers menés de front: d'un côté on parachevait la construction d'une maison d'habitation et de l'autre, on creusait des trous pour planter deux mille pieds de
plusieurs variétés de poiriers.
Après le café, nôtre sympathique hôte (lui aussi mordu de photographie)
nous a demandé de le suivre pour aller voir deux curiosités : deux
arbres qui évoquent sous un certain angle une autruche et une falaise qui contient des
sculptures naturelles zoomorphes (lion, singe, ours...etc.).
Quand nous avons repris notre route, le ciel commençait à s'assombrir en devenant menaçant et l'orage était dans l'air. Une lumière propice à la photographie m'a fait regretter d'avoir laissé tout mon attirail photographique (boitiers 24X36, objectifs lumineux, trépied...etc.) à la maison! Mais bon, pour les besoins du blog, le petit compact numérique a un rendu tout à fait honorable!
Quelques kilomètres plus loin, une couche ouatée de brouillard commençait à estomper les contours du paysage. Nous étions au niveau de la petite localité de Moulay Yacoub. (Mais ici, il n'y a aucune source thermale chaude et soufrée contrairement à la station qui porte le même nom et qui se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord ouest de Fès.)
A l'avant plan, il y avait un jeune laboureur qui retournait la terre au moyen d'une araire tirée par deux ânes: une figure archétypale mille fois vue et revue tout le long de notre périple (mais des tracteurs sont visibles de temps en temps). Tout le long de la route, il y a d'immenses lacs de pluie qui se sont formés à la faveur des dernières et fort abondantes précipitations.
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Quand nous avons déjeuné à la petite ferme d'Aghbala, j'ai été attiré, vous l'imaginez bien, par tout un bric-à-brac propre à tous les chantiers en construction. Je réserve ces séries pauvres à des publications dans l'espace de Too Banal où une première série vous y attend déjà!